| Arrivée très tardive à Lima, vers minuit, dommage car l'hôtel Casa Andina privat collection est très agréable, grande chambre confortable et nous n'en profiterons pas longtemps. Demain, levé 6 heures, départ 8 heures.
 Lima / Cuzco, Pérou.         
 Effectivement, comme nous l'avons imaginé, l'hôtel est très bien, un très grand buffet pour le petit déjeuner, du plaisir pour commencer la journée, un îlot central bien garni, des cuisiniers pour crêpes et oeufs à ma façon. Ce matin, visite de Lima. Traversée de la ville, les divers quartiers avec leurs maisons très colorées et surtout d'anciennes constructions coloniales avec des balcons en fer forgé, des frises, des entrées avec carreaux de faïence. Point de chute,  la Plaza de Armas pour une promenade dans les rues alentours. Le jaune des façades laisse place à des roses, des   bleus qui sont ornées de magnifiques balcons extérieurs. Puis direction, une   nouvelle place : l’église et le Couvent San Francisco, rares rescapés des tremblements de terre. A   l’intérieur, dans le cloître, la frénésie de la ville fait place au silence:  chapelles ornées de statues de bois polychrome,   profusion d’argent, de pierres précieuses, de tableaux, de faïence…   mais aussi des catacombes où les crânes et ossements surprenant.Ensuite, visite du merveilleux musée Rafael Larco Herrera. Fondé en 1926, le Musée  présente, sur un critère chronologique,   d'impressionnantes galeries d'exposition qui enseignent le panorama exceptionnel   des 3000 ans du développement de l'histoire de l'ancien Pérou précolombien dont une grande collection de poteries réalisées par les Moche. C'est une visite exceptionnelle qu'il ne faut pas manquer lors d'une visite à Lima.
 Déjeuner au restaurant du musée, une pause très sympa avant le départ pour Cuzco.
 Arrivée en fin de journée à Cuzco (3 300 m). Très bel hôtel, bien situé, avec plusieurs patios, construction coloniale hispanique. Nous sommes proche de la place d'arme ou nous dînons au son de la musique andine.
 Demain debout 4 heures pour départ 5 heures.
 MACHU PICCHU          
 Objectif, MACHU PICCHU. Départ à 5 heures. En principe nous devons rejoindre la gare de POROY pour prendre le train. Mais la "saison" ne le permet pas nous dit-on, avec les pluies, les glissements de terrain, certaines portions de la voie sont impraticables. Nous avons donc 2 heures de route dans un bus de la compagnie Perurail pour la gare de Ollamtaytambo. Maintenant, 2 nouvelles heures de train le long de la vallée de l'Urubamba. Le paysage est luxuriant et magnifique. le voyage confortable, belle visibilité et petit déjeuner à bord. Arrêt à la gare d'Aguas Calientes, 20 minutes de bus et nous arrivons à 2400 m d'altitude, aux portes de la cité. Nous entrons dans un site montagneux  extraordinaire, au milieu d'une forêt tropicale, probablement la cité la plus étonnante de l'Empire Inca: murailles, terrasses. Grandiose, la montagne semble avoir été tronçonnée et les pierres concassées pour construire tous les bâtiments. Début de visite sous le soleil, puis malheureusement la pluie qui nous permet d'avoir tout de même un autre paysage, les constructions dans les nuages, un peu fantomatique. Les pierres sont parfaitement taillées et empilées, sans aucun scellement, quelle architecture.
 D’après les archéologues, le MACHU PICCHU est divisé en deux grands secteurs : la zone agricole formée par un   ensemble de terrasses de cultures qui se trouve au sud ; et la zone urbaine qui   est celle, on le suppose, dans laquelle vivait ses occupants et où se   déroulaient les principales activités civiles et religieuses.
 Les terrasses de cultures de Machu Picchu apparaissent comme de   grands escaliers sur le flanc de la montagne. Ce sont des constructions formées   par un mur de pierre et un empilement de couches de matériaux divers (grandes   pierres, pierres plus petites, fragments de roches, argile et terre de culture)   qui facilite le drainage en évitant que l'eau puisse miner la structure.
 Deux axes découpent la ville : le premier est matérialisé par   une place large, construite sur des terrasses à plusieurs niveaux. Le deuxième   est un large escalier qui fait office de rue principale, avec une série de   fontaines d'eau. À l'intersection de ces deux axes se trouve la résidence de   l'inca, le temple-observatoire du torreon et la plus grande des   fontaines.
 Dans la zone sacrée  se trouvent les trésors archéologiques les plus importants :   le cadran solaire et le temple du Soleil.
 C'est sans doute le grand Inca Pachacutec qui demanda la   construction de cette cité comme un lieu de culte et de recueillement. La   multitude de temples qu'offre la cité l'en atteste, comme le Torreón ou le   Temple du Soleil.
 Le site du Machu Picchu ne fut jamais découvert par les   espagnols. Serait-ce le fameux Eldorado que cherchèrent durant des siècles les   Conquistadors ?
 Retour avec des souvenirs plein la tête. Sur ce long trajet, nous pouvons nous assoupir et rêver de cette grande civilisation Inca.
 Nous dînons à l'hôtel avec un accompagnement musical, de la harpe.
 CUZCO         
 Aujourd'hui, visite de CUZCO. Le couvent Santo Domingo, construit sur les vestiges du  temple du soleil.    Koricancha ou Qoricancha, selon les orthographes, était le temple plus important   de l'Empire. 
              La première   église fut détruite pendant le tremblement de terre de 1650. Comme pour le reste   des constructions coloniales, tout fut détruit excepté les solides murs   Incas.
              L'église actuelle possède trois nefs et a la forme d'une croix   grecque. La façade est de style baroque. Dans les cloîtres de   Santo Domingo on peut voir des tableaux de José Espinoza, Diego Quispe Tito,   Lázaro Pardo del Lago, Pedro Santangel et Marcos Zapata.
            Très belle visite, avec beaucoup d'informations plus intéressantes les unes que les autres. Nous pouvons surtout y voir les restes des anciens murs du temple Incas. Puis montée à 3600 m jusqu'à l’esplanade du sanctuaire de Sacsayhuamán, le site ou l'on 
commémore avec faste la fête du soleil, symbole de la splendeur   d’une civilisation passée. La réalisation des murs d'enceinte avec d'énormes blocs de pierres force l'admiration. Elles sont toutes parfaitement imbriquées les unes dans les autres sans mortier et taillées de telles façons qu'elles résistent, depuis leur édification à un grand nombre de séismes. Les Incas étaient de grands bâtisseurs.
 Retour en ville pour le marché, haut en couleur et  bien achalandé comme habituellement  dans la majorité des marchés sud américain.
 Ensuite, la place d'armes, la cathédrale et l'église de la Compagnie de   Jésus, deux édifices majeures de la Cité coloniale. La façade et l’intérieur présentent un style Renaissance et une décoration très   riche en sculptures de cèdre et d’aulne. La beauté du chœur et de la chaire   domine l’ensemble. Il abrite une importante collection de peintures de l’école   de Cuzco et d’objets en argent repoussé.
 Promenade dans la ville ou l'on peut découvrir ça et la des vestiges de l'architecture Incas. Nous sommes tout de même à 3 300 m d'altitude et par moment, les rues en pentes et les escaliers sont pénibles à monter.
 Encore une journée bien remplie, des souvenirs plein la tête.
               CUZCO / Lac Titicaca           
 Passage sur le site exceptionnel de TIPON. Complexe archéologique dédié à l’Eau, élément sacré pour les incas, des terrasses alimentées en eau par une source au travers d'une fontaine et à l'aide de canaux creusés dans la pierre, un extraordinaire travail.  Le site était peut être dédié à la recherche agronomique (nouvelles espèces, croisement, etc..). Il est parfaitement entretenu et mérite une visite.Nous sommes dimanche, jour de marché sur la route 3S dans un village en direction de PUNO. C'est très coloré, les gens sont en costumes traditionnels, vente de légumes de petits producteurs, les services sont également présents, le coiffeur est  installé sur les marches du parc par exemple.
 Arrêt au col d' ABRA LA RAYA (4 338 m), la tête tourne un peu, il fait froid et il pleut. Des commerçants sont tout de même sur place pour nous proposer des produits artisanaux locaux.
 Un peu plus loin, nous découvrons des poteries traditionnelles à PUCARA. Les habitants  produisent le célèbre "Taureau de   Pucará", une poterie d'origine pré-inca. Les habitants de cette région faisaient des offrandes à la terre   (Pachamama). Parmi ces offrandes, il y avait un vase en forme de   camélidés (comme le lama). Après l’invasion des conquistadors espagnols, ces   récipients ont changé de forme pour représenter un animal avec plus de force et   de caractère. C’est ainsi que naquit la tradition du "Taureau de Pucará", elle consiste à placer un   couple de figurines d’argile de taureau sur les toits des maisons avec la   véritable conviction que ceux-ci, par leur bravoure, défendront la progéniture,   le bétail et apporteront la prospérité au foyer, aux mariages, la fertilité aux   ménages et protection au foyer.
 La traversée de la ville de JULIACA est un peu délicate, les routes en terre sont inondées et défoncées, les maisons ne semblent pas terminées, de plus nous essuyons un gros orage. Tout est gris, l'ensemble paraît très pauvre.
 Fin de journée agréable, notre notre chambre d' hôtel est avec vue sur le lac Titicaca à Puno.
 Journée sur le lac Titicaca         
 Ce matin le temps est dégagé et la vue sur la baie est effectivement  très agréable. Le chenal d'accès pour rejoindre "les indiens Uros" passe sous nos fenêtres. Nous consacrons notre matinée à une visite sur les îles de roseaux que compose l'habitat très touristique de ces indiens. Les petites îles sont formées par une épaisseur de roseaux  d'environ un mètre, elles sont régulièrement et minutieusement remises en état. Les costumes des habitantes sont très colorés: orange, rose et bleu sont les teintes dominantes. Ils  subsistent modestement grâce à la pêche, la production de   canards et d’œufs, vendus sur les marchés et surtout du tourisme. La dernière Uros authentique est morte en   1959. Depuis cette date, les Indiens Aymaras, comprenant l’intérêt pécuniaire   qu’ils pouvaient en tirer, se sont établis sur les îles.Ensuite, navigation sur le lac en direction de la péninsule de Chucuito ou ce trouve la communauté rurale de Luquina Chico. Nous sommes  accueillis par la fanfare avant une promenade autour de la presqu'île sur  leur petit voilier à une voile  prévu pour la pêche. Nous sommes ensuite invités à déjeuner au village avant une petite marche de 45 minutes dans les environs, nous avons oublié que nous sommes à
 3 800 m d'altitude.
 Retour et dîner paisible à l'hôtel après un apéritif autour de la cheminée, demain c'est le retour.
 PUNO / JULIACA / LIMA         
 Retour sans encombre Puno/Juliaca en bus puis avion Juliaca/Cuzco/Lima. Nous sommes dans la capitale pour le déjeuner. Un restaurant sur une jetée qui surplombe l'océan, la Rosa Nautica. Nous avons passé un très bon moment, cet endroit est tout à fait recommandable.Pour terminer, avant notre envol pour Paris, visite de deux quartiers de la ville: Miraflores, le quartier riche de Lima,il est agréable de s'y promener, de faire un peu de   shopping, ou de se reposer dans ses parcs et San Isidro, l'un des districts les plus développés du Pérou, néanmoins, malgré la modernité   qui le caractérise, il conserve d'importantes traces de la culture indigène et   coloniale.
 Le retour Lima/Paris via Amsterdam est tout de même un peu long.
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